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Carte
de Nouvelle France, Jésuites, 1657 Novea Francie accurata delineatio |
Dessin
du martyr des deux Jésuites Gabriel LALLEMANT et Jean de BRÉBEUF |
Carte de Nouvelle France, Jésuites, 1657 Novae Francie accurata delineatio, desssiné par le Jésuite Bressani, Francesco Giuseppe (1612-1672), 1657 |
Les Amérindiens
ont ligotés à des poteaux les Pères BRÉBEUF et LALLEMANT, et leur versent de l'eau bouillante sur la tête, en guise de parodie du baptême. Dessin en mortaise en bas à droite sur la carte ci-contre. |
Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Jesuit_map_NF.jpg |
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Courbe
démographique des populations de la vallée du Saint-Laurent |
Dès les premiers contacts entre les Autochtones et les Français le nombre d'Amérindiens a chuté dramatiquement passant de 14 000 à 2 000 en un siècle dans la vallée du St-Laurent. Les Hurons, qui vivaient plus à l'ouest sur les rives de la baie Géorgienne dans l'Ontario actuel, ont subis un même déclin passant de 30 000 à 12 000 de 1634 à 1639. Les épidémies ont décimé toutes ces populations et même remis en question l'évangélisation des Jésuites. |
ources
: Service national du RÉCIT de l'univers social
in http://recitus.qc.ca/images/
|
Flotte à Québec en 1649 La
flotte de trois navires commandée par Jean-Paul GODEFROY, à titre d'amiral, arrive à Québec le
23 août pour deux
des navires, le lendemain pour celui de l'amiral. Trois
autres
viendront plus tard. L’un d’eux non identifié est, d’après Trudel,
commandé par
le capitaine Jean POULET. Quant au navire Noeuf ou Saint-Sauveur il a fait naufrage sur le
Grand Banc. Marcel Trudel identifie 100 nouveaux immigrants sur
peut-être 200
personnes, dont 5 pour Montréal. de mer, puis sauvés par la pitié de dames anglaises Le père Gabriel LALLEMANT raconte le naufrage puis le sauvetage du navire le Saint-Sauveur : « Au printemps dernier parti de France assez proche du Grand Banc de morues, son grand mât rompit la carlingue et transperça le fond du navire, les eaux entrèrent en grande abondance. Avec trois chaloupes l"équipage de trente deux personnes prend la mer : une d'elle s'écarte des autres dans la nuit ou une tempête on ne sait ? Treize jours sans boire, ni manger ils prirent une tortue de mer près de leur chaloupe lui sucèrent le sang. Ils recontrent un vaisseau anglais qui leur donne à manger et à boire après quelques réticences et pitié de quelques dames anglaises. On les mena à l'île de Madère ». Premiers martyrs canadiens Cette lettre,
ci-haut, du père
jésuite LALLEMANT a été la dernière qu'il ait écrite dans le Journal
des Jésuites d'août 1649 puisqu'il a été torturé,
martyrisé par
les Amérindiens le 17 mars de la même année en compagnie du
père Jean
de BRÉBEUF, à qui il servait d'assistant. Canonisés par le pape Pie
XI le
29 juin 1930 à Rome, les deux saints hommes font partis des huit
Saint-Martyrs canadiens, patrons du Canada.
Effondrement démographique
de la population Dès les
premiers contacts entre les Autochtones et les Français les épidémies
ont fait
des ravages parmi la population améridienne. Dans la vallée du
Saint-Laurent en
moins d'une centaine d'années (de 1550 à 1650) leur nombre est
passé de 14,000 à moins de 2,000. Les missionnaires étaient les plus souvent en
contact
avec eux, vivant même parfois parmi eux dans les nombreuses
missions
qu'ils avaient fondées dans les territoires amérindiens.
Par exemple les
Hurons qui vivaient sur la baie Géorgienne, sont passé de 30,000 à 12,000 entre
les années 1634 et 1639. Dès lors et avec raison ceux-ci
les ont
blâmé. Les jésuites ont alors été victimes de menace et même de
meurtre.
Le martyr des Pères jésuites BRÉBEUF et LALLEMANT
en
témoigne.
Mais la diminution du nombre d'Autochtones n'a pas toujours été dû qu'à des causes naturelles. Les Iroquois, ennemis des Hurons, ont profité de leur affaiblissement pour détruire la Huronnie. Entre le massacre de milliers de Hurons et la mise en captivité de la plupart des survivants il ne restait plus beaucoup de Hurons. À peine quelques centaines ont pu s'échapper, avec l'aide de Jésuites, et se réfugier à la mission de L'Ancienne-Lorette, en banlieue de Québec. Les Iroquois voulaient soit s'accaparer du commerce des fourures, soit nuire aux Français, en élimininant ainsi un de leurs intermédiaires et un de leurs plus fidèles alliés. Sources : Catalogue des immigrants, page 207. Trudel, Marcel; Journal des Jésuites, Relations des Jésuites, vol. 34, pages 50, 58 in http://puffin.creighton.edu/jesuit/relations/; Service national du RÉCIT de l'univers social in http://recitus.qc.ca/images/ |
No | Navires | Tge | Maître | Proprio | Armateur | Provenance | Destination | Retour |
692 | Le
Saint-Sauveur, de Québec |
150 Tx | JAMMES, …, capitaine | Jean JUCHEREAU, J. CHANJON,TEULERON | Jean JUCHEREAU, J. CHANJON, TEULERON | LR d vers 25 mar | Qc, Gaspé, pêche | Naufragé Grand Banc (large TN) |
693 | « navire du cap Faloup » | FALOUP, cap | France | Qc 23
aoû, d peu av 19 sep |
||||
694 |
La
Petite Marie ou
« L'Anglois », de Bx |
80 Tx | J. LANGLOIS, capitaine | J.-P.GODEFROY, Jean JUCHEREAU pour Communauté de Québec | Bordeaux
d 17 mar |
TN
pêche, Qc 23 aoû, d 19 sep |
||
695 | Le
Bon François, de Dieppe |
90 Tx | Guillaume POULET, cap | LR d vers 28 mai | Qc
7
sep, d 7 oct |
|||
696 | Le Grand Cardinal | 300 Tx | GODEFROY, amiral | idem | LR d vers 29 mai | Québec 24 aoû | ||
697 | La Notre-Dame | 200 Tx | idem | idem | Qc oct, d 31 oct | |||
698 | La « frégate » | Qc d 31 oct | Le Hâvre 7 déc |
No | Membres d’équipage et passagers | Observations diverses | Sources |
692 |
Membres d'équipage : - DESCOMBES, Janvier |
Le capitaine JAMMES commande ce navire en 1649. Janvier DESCOMBES est maître à bord du navire. Le Journal des Jésuites d’août 1649 mentionne la perte du navire Noeuf (ou Saint-Sauveur), parti de France au mois de mars où ils perdirent 4 000L. Le 22 juin 1650 un matelot à bord du navire du capitaine JAMMES apporte les nouvelles à Québec du naufrage du navire. Le père Gabriel LALLEMANT raconte : « Au printemps dernier parti de France assez proche du Grand Banc de morues, son grand mâts rompit la carlingue et transperça le fond du navire, les eaux entrèrent en grande abondance. Avec trois chaloupes l'équipage de trente deux personnes prend la mer : une d'elle s'écarte des autres dans la nuit ou une tempête on ne sait ? Treize jours sans boire, ni manger ils prirent une tortue de mer près de leur chaloupe lui sucèrent le sang. Ils rencontrent un vaisseau anglais qui leur donne à manger et à boire après quelques réticenses et pitié de quelques dames anglaises. On les mena à l'île de Madère ». |
Navires et engagés Michelon, 1649, 25/03 (LR)RHAF,
4 : 491 RJ, 34 : 58, 232; 35 : 50 |
693 |
Passagers arrivée : - ALBANEL, Charles |
Le 19 septembre part le navire « l'Anglois » avec le frère LIÉGEOIS comme passager, tandis que celui du capitaine FALOUP repart un peu auparavant (peut-êtr |
DGFQ : 6
RJ, 34 : 58
|
694 |
Passagers départ : - LIÉGEOIS, Jean |
Le navire la Petite
Marie de Bordeaux, commandé par le capitaine Jean LANGLOIS,
part de Bordeaux le 17 mars pour
la pêche à la morue ou à la baleine à Terre-Neuve. Il est chargé de
victuailles
et de munitions. Le 23 août c'est l'arrivée à Québec de trois navires dont le navire « l'Anglois ». Le 19 septembre part de Québec le navire appelé « l'Anglois » par le Journal des Jésuites, en fait commandé par le capitaine Jean LANGLOIS, avec à bord le frère LIÉGEOIS comme passager, tandis que celui du capitaine FALOUP repart un peu auparavant (peut-être un des trois navires). |
BAC : ANF, AD33 6B282 35-35v, 1649, 17/03 (Bx) RJ, 34 : 58 |
695 |
Passagers arrivée : - LYONNE (de), Martin |
Une charte-partie entre Jean-Paul GODEFROY et Guillaume POULET, capitaine du navire le Bon François de Dieppe le 28 mai 1649 devant le notaire Teuleron à La Rochelle. Le navire est armé par Jean-Paul GODEFROY, J. JUCHEREAU pour la Communauté de Québec. Le 7 septembre arrive le navire du capitaine POULET avec à bord le père LYONNE. Le navire repart le 7 octobre. |
AG-ERNF : 120 Navires et engagés Teuleron 1649, 28/05 (LR)RHAF, 4 : 491 Teuleron 1649, 28/05 (LR) RJ, 34 : 58 |
696 |
Passagers
arrivée : - LAPLACE (de), Jacques - MAUGIS, Charlotte - MIVILLE dit Le Suisse, Pierre (prob. dans ce navire) - * PETIT dit Lapré, Nicolas(prob. dans ce navire) |
Le Cardinal, commandé par Jean-Paul GODEFROY, jette l'ancre à Québec le lendemain à l'arrivée des trois vaisseaux avec à son bord le père LAPLACE, le frère LIÉGEOIS et MÉDAR. Engagement au père jésuite Jean LIÉGEOIS, pour le sieur Pierre BOUCHER, des Trois-Rivières (Teuleron, notaire de La Rochelle). Cet engagé s’est probablement embarqué dans le navire le Grand Cardinal : - 16 mars - Nicolas PETIT, du Gué d’Alleré, laboureur.La famille de Pierre MIVILLE et de sa femme Charlotte MAUGIS avec leurs six enfants Marie 17 ans, François 15 ans, Aimée 14 ans, Madeleine, 13 ans, Jacques 10 ans et Suzanne, 9 ans s’est aussi embarquée dans le navire le Grand Cardinal. |
CI : 207 Communications de Amy Deschênes DGFQ : 904
Navires et engagés Teuleron 1649, 29/05 (LR)RHAF,
4 : 491 ; 6 :
379 Teuleron 1649, 29/05 (LR) |
697 |
|
Le père André RICHARD et le frère FEUVILLE, passagers de la Notre-Dame, arrivent à Québec respectivement les 27 et 28 septembre, le navire lui ne jette l'ancre qu'en octobre. Le vaisseau repart le 31 octobre de même que la « frégate ». |
Navires et engagés Teuleron 1649, 29/05 (LR)RHAF, 4 : 491 Teuleron 164 9, 29/05 (LR) RJ, 34 : 58, 60 |
698 |
Passagers départ : (prob. dans ce navire) - * HONATTENIATE - * LEJEUNE, Paul |
La « frégate », dans lequel est le père LEJEUNE, accompagné d'un Iroquois HONATTENIATE, repart de Québec le 31 octobre de même que la Notre-Dame. L'Iroquois meurt en France. |
DCB, 1 : 224, 381, 486 in Web Pionniers RJ, 34 : 58, 60; 36 : 28 |
Flotte à Québec en
1650 Un
matelot à bord du navire du capitaine JAMMES arrive en chaloupe à Québec le 22
juin apportant les premières nouvelles de France indique le Journal
des Jésuites. La flotte de quatre navires arrive en juillet et
septembre. Trudel mentionne que le premier navire a été envoyé par les
marchands de Rouen et les capitaines à bord des navires : Jean BOURDET, TERRIER et
JAMMES. Il ne sait pas dans quel navire ce
dernier capitaine commandait, soit le Saint-Jean ou le Cardinal. Il identifie 77 des nouveaux
immigrants sur peut-être 150, dont 19 pour Montréal.
*********Sources : Catalogue des immigrants, page 222. Trudel, Marcel, Journal des Jésuitesl, vol. 37, pages 50-56 in http://puffin.creighton.edu/jesuit/relations |
No | Navires | Tge | Maître | Proprio | Armateur | Provenance | Destination | Retour |
699 |
Le Chasseur, d'Amsterdam |
120 Tx |
Jean BOURDET |
Bertrand DUHALDE et aut. dont MM. ROZÉE, GUÉNET, de Rouen | Rouen, LR d vers 5 mai |
Qc 10 juil, d 2 nov, Acadie | Le Havre 3 déc | |
700 |
Le Saint-Jean, de LR | 80 Tx | (p-ê) JAMMES, capitaine | GAIGNEUR et autres | L. GAIGNEUR et autres | La Rochelle | Qc 14 jul, d 23 aoû | |
701 | Le Duria | TERRIER, cap | France | Qc d 21 sep | ||||
702 | Le Cardinal | (peut-être) JAMMES, cap | idem | Qc 8 sep,d avant 2 nov | ||||
703 | Le Dauphin, de LR | 200 Tx | J. GANGOUIN | Simon et Nicolas DENYS | LR d vers 20 juin | Côte d'Acadie |
No |
Membres d’équipage et passagers | Observations diverses | Sources |
699 |
Passagers arrivée : (1) LYONNE (de), Martin (6) BRESSANI, François- Joseph (10) LALEMANT, Jérôme (3) LEGARDEUR, sr de Tilly, Charles (7) LIÉGEOIS, Jean (8) MOLERE, Joseph |
Trudel mentionne
que le premier navire, commandé par le capitaine Jean
BOURDET, a été envoyé par les marchands de Rouen. Le 2 novembre, « jour des morts », part le dernier
navire, le Chasseur
amenant quelques passagers. Le but du voyage en France de messieurs de
(3) Tilly, (4) GODEFROY
et (5) BOURDON est
d'obtenir de la Compagnie de la Nouvelle-France le monopole de
la pêche
à Tadoussac. Sur le même navire il y a des missionnaires jésuites qui
rentrent
en France de retour de leur séjour en Huronie dont le père (6) Joseph BRESSANI qui
se rend jusqu'en Italie. Il y
a aussi à bord le frère (7) LIEGEOIS, (8) Joseph MOLERE et (9) Christophe
RENANT.
Quant au père (10) Jérôme LALEMANT il
veut obtenir du secours pour repousser les attaques iroquoises. À cet
effet
(4A) Jean-Paul GODEFROY part
en
ambassade en Nouvelle-Angleterre le 22 juin 1651 avec le père
jésuite Gabriel DRUILLETTES, Jean GUÉRIN et des Abénaquis pour
convaincre les
Anglais de faire du commerce et la guerre aux Iroquois. Ils reviennent
le 30
octobre 1651. |
CI :
222 DCB,
1 : 132, 426, 458, 573
in Web Pionniers Desrosiers, 1 : 130 in Web Pionniers Navires et engagés Moreau 1650, 03/05 (LR)RHAF : 492
RJ, 35 : 50, 56 |
700 |
Passagers départ : (8) ..., Michel (6) BOURSIER dit Desforges, Joseph (2) GRESLON, Adrien (6) LEBOEME, Louis (7) PINARD, Louis |
Le 14 juillet arrive à Québec le petit vaisseau de M. GIFFARD, peut-être commandé par le capitaine JAMMES. Il repart pour La Rochelle le 23 août amenant : les pères (1) Pierre PIJART, (2) Adrien GRESLON et (3) François DUPERON, et aussi d'autres passagers soit (4) François GENDRON, (5) Joseph BOURSIER dit Desforges, (6) Louis le BOHÊME, (7) Louis PINARD et (8) Michel. |
DGFQ : 485, 916
RHAF, 4 : 492 |
701 |
Membres d'équipage : - LAVAL, Gérard Passagers
départ : (7) …, Rolland (2) BONIN, Jacques (3) DARAN, Adrien (8) GASNIER, Anne (4) JAGER, Claude (prob. dans ce navire) : |
Le 21 septembre part de Québec le vaisseau du capitaine TERRIER avec à bord les pères (1) LYONNE, (2) BONIN et (3) DARAN, les frères (4) Claude JAGER et (5) Nicolas NOIRCLER, deux des domestiques des Jésuites : (6) Bernard et (7) Rolland. De plus il y a (8) Madame de Monceaux (Anne GASNIER) avec sans aucun doute son beau-fils (9) Denis-Joseph RUETTE d’Auteuil. Le soir du 19 septembre, un commis du navire, (10) Gérard LAVAL, âgé de 25 ans, se noie. |
DGFQ
: 127, 307, 665 |
702 |
Passagers arrivée : (1) LIÉGEOIS, Jean |
Le 31 août arrive de France le frère (1) LIÉGEOIS apportant la nouvelle de la venue du dernier vaisseau, peut-être commandé par le capitaine JAMMES, qui mouille le 8 septembre devant Québec avec à bord entre autres le jeune (2) d'AILLEBOUST et (3) Jeanne MANCE. Cette dernière repassée en France à l’automne 1649 à cause de la mort du père RAPINE, son intermédiaire auprès de sa bienfaitrice secrète, Mme de BULLION, de la grave maladie de La Dauversière et de la séparation des Associés de Montréal, revient au pays satisfaite. Mme de BULLION avait trouvé un autre intermédiaire pour communiquer avec elle, La Dauversière, guéri s’occupait activement des intérêts de Montréal et Jean-Jacques OLIER, un des fondateurs de la Société de Montréal, maintenant directeur lui donnait un nouvel élan. |
CI :
222
Jeanne MANCE in DBC en ligne |
703 |
Passagers arrivée : (4) DENIS de La Trinité, Catherine (6) DENIS de La Trinité, Françoise (7) DENIS de La Trinité, Marguerite (8) DENIS
de La Trinité, Marie (2) DENYS,
Nicolas (9) DENIS
de Saint-Simon, Paul (10) DENIS
de La Ronde, Pierre (1) DENYS
de La Trinité, Simon |
En 1650 (1) Simon et (2) Nicolas DENYS arment ce navire à La Rochelle commandé par J. GANDOUIN. (1B) Simon DENYS vient s'établir au Cap-Breton avec sa femme (3) Françoise DUTARTRE et leurs enfants : (4) Catherine, (5) Charles, (6) Françoise, (7) Marguerite, (8) Marie, (9) Paul et son fils (10) Pierre d'un premier mariage.. |
Navires et engagés Teuleron 1650, 20/06 (LR)RHAF, 4 : 492 Moreau 1650, 20/06 (LR) |
Jean de LAUSON, gouverneur de la Nouvelle-France de 1651 à 1656 (circa 1584 - Paris 1666) |
Flotte à Québec en 1651 Le Journal des
Jésuites mentionne que
le 29 juin arrive une chaloupe à Gaspé, commandée par Marc BAREAU, apportant les premières
lettres de France et la nouvelle que la « frégate des Jésuites » a été prise par
Mme d’Aulnay. Le 18 août arrive à Québec le premier
navire de France le Petit
Saint-Jean. Le 1er
septembre le Saint-Joseph, échoué et secouru par la
barque de Martin
GROUVEL,
repartent ensemble de Tadoussac. Le 12 octobre la chaloupe des navires
arrive
en même temps que la « frégate
des Jésuites ».
La flotte de trois navires, le Saint-Joseph, la Vierge et un navire hollandais le Passemoy de Hornen, arrive à Québec le 13
octobre. Marcel Trudel
signale à Québec le passage des marchands : Thomas YOST, Nicolas
DENYS, Guillaume FENIOU, Mathurin
GIRAUD dit Bélair
et du cordelier
italien Bernardino SEYLLON. Il identifie
120 des peut-être 150 nouveaux immigrants, dont 10 pour Montréal. Le Journal des
Jésuites donne aussi
d'autres nouvelles des caboteurs. Ainsi le 18 septembre arrive à Québec
venant
de Bonaventure la
« chaloupe » de Jean LANGLOIS apportant du lard,
vin, etc. Il repart le 25 suivant. Le 22 septembre la barque la Sainte-Anne arrive venant de Montréal
et des Trois-Rivières. Le
11 novembre la nouvelle vient de Québec que la Sainte-Anne s’est
échouée sur des rochers à une lieue du Cap à l’Arbre (près de
Champlain) sur la
rive nord et qu’elle a coulée. Monsieur Du
PLESSIS était
à bord. La barque l’Espérance
arrive des
Trois-Rivières le 1er décembre et finalement une « chaloupe
» partit pour
cette ville le 9 suivant est revenu le 15, du moins les
matelots qui l’ont
laissée en amont du Cap Rouge à cause des glaces. Arrivée d'un nouveau
gouverneur Le 13 octobre
arrive à Québec Jean de LAUSON, le nouveau gouverneur et le
troisième en titre. Toutefois on ne sait pas sur quel des deux navires
arrivés
cette journée-là, soit le Saint-Joseph ou la Vierge.
********* Sources : Catalogue des immigrants, page 234, 263. Trudel, Marcel; Journal des Jésuites, Relations des Jésuites, vol. 36, pages 136-146 in http://puffin.creighton.edu/jesuit/relations |
No | Navires | Tge | Maître | Proprio | Armateur | Provenance | Destination | Retour |
704 | Le Petit Saint-Jean | René BOUTIN, cap | France | Qc 18 aoû 20 hres, d 16 sep | ||||
705 | « frégate des Jésuites » | idem | Acadie, prise par Mme d’Aulnay | Qc 12 oct | ||||
706 | Le Saint-Joseph, de LR | 350 Tx | Jean BOUCHER, cap | J. BOURDON Communauté
de Qc |
LR d vers 25 juin | |||
707 | La Vierge |
320 Tx | Pierre BOILEAU, cap | idem | LR d vers 10 juil | Qc 13 oct, d 17 nov | ||
708 | Le Passemoy, de Hornen | 250 Tx | A. ROQUENSEN | PAGETZ et BERAUDIN | Communauté de Qc | LR d 16 jul | Tadoussac 16 sep, Qc 13 oct, d 5 nov |
No | Membres d’équipage et passagers | Observations diverses | Sources |
704 | Le 18 août à 8 heures du soir arrive de France le premier navire, le Petit Saint-Jean, commandé par le capitaine BOUTIN. Il repart le 16 septembre. | RJ, 36 : 128, 134, 136, 148 | |
705 |
(5) DENIS de La Trinité,
Françoise (10) DENIS de La Trinité,
Marguerite (8) DENIS de La Trinité, Marie (9) DENIS de Saint-Simon, Paul (2) DENYS de La Trinité, Simon |
Le 12 octobre arrive la chaloupe des navires avec M. de LAUZON et d'autres personnes, de même que la « frégate », renvoyée par le lieutenant-gouverneur de l'Acadie avec à bord (1) M. DENYS fait prisonnier lors de la prise du navire au printemps par les gens de Mme d'AULNAY. Les deux frères DENYS, Nicolas et (2) Simon, arrivent d’Acadie. Ce dernier avec toute sa famille, soit sa deuxième épouse (3) Françoise DUTARTRE et ses enfants : (4) Pierre, (5) Françoise, (6) Charles, (7) Catherine, (8) Marie, (9) Paul et (10) Marguerite. Un père cordelier italien (11) Bernardino SEYLLON arrive à Québec avec M. DENYS signale le Journal des Jésuites. Les Jésuites lui donnent le gîte jusqu’au 5 novembre, date à laquelle il se rembarque pour la France sur le navire hollandais. |
Simon
DENIS in DBC en
ligne DGFQ :
333 |
706 |
Membres d’équipage : Passagers départ : |
Le 1er septembre le Saint-Joseph, qui s'était échoué, repart de
Tadoussac avec la barque de Martin GROUVEL qui était allé le secourir. La flotte de trois navires, le Saint-Joseph, la Vierge et un navire hollandais le Passemoy de Hornen, arrive à Québec le 13 octobre. « Le soir du jour précédent R.P. Jérôme LALLEMANT était venu prendre les ordres et savoir ce qui se ferait : les navires étant demeuré à l'ancre derrière la pointe de lauzon, qui le lendemain matin parurent sans voiles et prirent port à environ 7 heures du matin. Parti de La Rochelle le 16 juillet ». Le 17 novembre les navires Saint-Joseph, commandé par le capitaine Jean BOUCHER, avec à bord le frère Pierre FEAUTÉ et le père LYONNE et la Vierge, commandé par le capitaine BOILEAU, partent pour la France. Pierre MOUSNIER est contremaître sur le Saint-Joseph. Le Saint-Joseph est pris par DUDO à La Rochelle au retour de Québec. (ct 12-11-1652 Teuleron) |
Navires et engagés Savin/Teuleron 1651, 25/06 (LR) obligationsRHAF,4
: 492 |
707 |
Membres d’équipage : - LABRECQUE, Jean Passagers arrivée : - PELLERIN, Pierre |
La Vierge, commandée par le capitaine BOILEAU, arrive à Québec le 13 octobre avec le Saint-Joseph et un navire hollandais. Jean LABRECQUE est pilote sur ce navire. Sur le point de s’embarquer pour le Canada dans la Vierge Pierre PELLERIN consent une obligation (ct Savin 11-07-1651) de 225L, 9S, 3D, au marchand rochelais Pierre BACHELOT et achète des marchandises diverses dont des bas d'étamine, bas de toile, camisoles, chemises, poivre, poudre, couteaux, etc. pour amener avec lui dans le navire. Le mauvais temps et des vents contraires retardent la traversée et le navire arrive en septembre. Chargé de 20 poinçons de castors pour les sieurs BERAUDIN et PAGEZ, de La Rochelle, le navire repart le 17 novembre avec le Saint-Joseph, ce qui est très tard dans la saison. Le navire est pris dans une tempête. On doit couper le grand mât et attacher des cordages autour du navire pour qu'il ne se brise pas. Mais le 13 décembre elle s'échoue à l'île Saint-Michel aux Açores. Les propriétaires reviennent plus tard récupérer la marchandise dont une bonne partie a été sauvée. |
AG-ERNF: 183-184 Savin 1651, 11/07 (LR) CI : 234 Infos fournies par Romain
Labrecque Navires et engagés
Savin/Teuleron 1651, 10/07
(LR) obligations
RHAF, 4: 492 RJ, 36 : 144, 146; 37: 80-86 |
708 |
Passagers arrivée : (2) RUETTE, sieur d'Auteuil, Denis-Joseph Passagers départ : (prob. sur ce navire) |
« Charte partir perdue passée
le
05-07-1651 devant Peronneau ». Le Passemoy, un navire hollandais commandé par A. ROQUENSEN, partit de La Rochelle le 16 juillet, arrive à Gaspé le 8 septembre et à Tadoussac le 16. Leurs passagers (1) Mme de Monceaux et (2) M. Dauteuil arrivent à Québec le 20 septembre dans une chaloupe. « Le 5 novembre part le navire hollandais dans lequel étaient (3) M. de Maisonneuve item (4) Courville ». Maisonneuve, qui a confié le commandement de Montréal à Charles-Joseph d'AILLEBOUST des Muceaux, part chercher de nouveaux colons avec les 22 000L que lui a remis Jeanne MANCE. Avant de partir il déclare: « Je tâcherai d'amener 200 hommes (...) pour défendre ce leiu; que si je n'ai pas moins de cent, je ne reviendrai point et il faudra tout abandonner, car aussi bien la place ne serait pas soutenable ». Quant à Courville c’est sans doute (4B) Charles GABIN dit Courville qui menace d’enlever la femme de RUETTE d’Auteuil en 1650-1651. Emprisonné il repasse en France en novembre 1651. De plus un père cordelier italien (5) Bernardino SEYLLON, arrivé à Québec avec M. DENYS, se rembarque le 5 novembre pour la France sur le navire hollandais, signale le Journal des Jésuites. |
DBC,
1 : 47, 225 in Web
Pionniers
Desrosiers, l:135 in Web Pionniers
RHAF, 4 : 492 |
Flotte à Québec en 1652 Massacre de 22 colons et soldats, dont le gouverneur des Trois-Rivières, puis Pierre BOUCHER sauve la colonie Entre 1648 et 1649 les Iroquois menacent d’anéantir la colonie
française. Ville-Marie n’est plus sûre. Trois-Rivières est le seul
bourg « pour
empêcher l’ennemi de se jeter sur Québec sans défense et
dont la prise serait la ruine du pays ». Louis d’AILLEBOUST,
le gouverneur général, nomme Pierre BOUCHER, « capitaine du bourg», et lui demande de
préparer un plan de défense qui deviendra une ordonnance officielle. BOUCHER
recommande que les
habitations trop éparpillées soient
regroupées à l’intérieur d’une enceinte de
palissades protégées par des corps de garde. La population trop éparse
est une proie facile pour l’ennemi. Les
attaques des Iroquois, les corps des colons
trouvés tous les jours dans les champs et surtout la
découverte de quatre colons morts au Cap, révoltent le gouverneur
des Trois-Rivières, Guillaume GUILLEMOT de
Kerbodot. Même s'il n'est pas un militaire il veut tenter
une sortie pour exterminer les ennemis. BOUCHER,
qui connait bien les tactiques indiennes, redoute un échec
et s’y oppose. Il protègera le fort avec quelques hommes
valides. De ce conflit d’autorité résulte l’hécatombe du 19 août
1652. Ce matin-là sous les ordres du
gouverneur environ 60 hommes, dont 12 Indiens alliés,
s'embarquent dans deux chaloupes. La petite troupe longe les rives
boisés du Saint-Laurent. Lorsqu'elle débarque elle tombe alors
dans l'embuscade des Iroquois qui avaient épier sa venue.
Vingt-deux colons et soldats, dont le gouverneur,
sont massacrés sur place ou amenés prisonniers. Des 40
premiers habitants trifluviens, la plupart des chefs
de famille, il n’en reste plus que 10. Québec est aux abois
et la panique gagne toute la colonie. Beaucoup de colons
songent à tout quitter et rentrer en France.
Une année après le
massacre, le 23 août 1653, une troupe de 600 Iroquois assiège le bourg
pendant neuf jours, brûlant les récoltes et tuant les animaux. BOUCHER ne peut plus compter que sur 40 hommes
valides : la plupart, des adolescents et des vieillards. Ces
hommes parviennent chaque fois à repousser les attaques
ennemies. Désespérant de s’emparer du fort les
Iroquois demandent alors à parler de paix. BOUCHER négocie
habilement les conditions : remise de tous les prisonniers
de leur armée, tant français que
sauvages, même ceux dans leurs villages. Ils devront les ramener
avant 40 jours et toutes les nations iroquoises viendront à Québec
avec des présents conclure la
paix avec monsieur de LAUZON, le nouveau gouverneur
général. Celui-ci dit à Pierre BOUCHER
qu’il avait « eu
du bonheur d’avoir si bien conservé son poste.
Car si les ennemis eussent pris les Trois-Rivières, tout le pays
était perdu ». Les 22 soldats et colons décédés sont : Guillaume ISABEL; Répertoire des volontaires de ??? ********* |
No | Navires | Tge | Maître | Proprio | Armateur | Provenance | Destination | Retour |
709 | « navire de Jean Pointel » | Jean POINTEL | Rouen | Qc 1 jul, échoué, d 20 oct | ||||
710 | « navire du cap Poulet » | Jean POULET, cap | idem | Qc 31 aoû, d 21 oct | ||||
711 | Le Passemoy, de Hornen | 250 Tx | PAGETS, BERAUDIN | La Rochelle | Qc 20 sep, d 3 nov | |||
712 | 1652-4e | France | Port-Royal (Acadie) | France |
No |
Membres d’équipage et passagers | Observations diverses | Sources |
709 |
Passagers arrivée : - LAUZON (de), sr de Charny, Charles |
Le 23 juin arrive à Québec la chaloupe du premier navire venu de France commandé par le capitaine Jean POINTEL, qui s'échoua à l'île aux Coudres. M. de Charny et les hommes venus avec ce premier navire, arrivent eux le 1er juillet. Le navire repart le 21 octobre. |
CI :
253
DGFQ : 664 |
710 |
Passagers arrivée : - LYONNE (de), Martin Passagers départ : - LYONNE (de), Martin |
Le 31 août le capitaine POULET (RJ) ou Jean POULET (Trudel) arrive avec son navire avec à bord le père LYONNE. Chargé « pour soixante-cinq mille livres de castor » le navire repart le 21 octobre ramenant en France le père LYONNE. |
CI : 253 RJ, 37 : 110 |
711 |
Passagers arrivée : - LIÉGEOIS, Jean |
Le 20 septembre arrive le frère LIÉGEOIS dans le navire flamand le Passemoy, des sieurs PAGETZ et BERAUDIN. Le navire repart le 3 novembre mais « fut arrêté huit jours derrière l'Isle d'Orléans par le vent du Nord-Est ». | CI :
253 RJ, 37 : 110 |
712 |
Passagers départ : - BRICE (de), .... |
Vers 1652 à Port-Royal en Acadie, les Capucins Côme de MANES et Gabriel de JOINVILLE, et madame de BRICE sont fait prisonniers par des soldats d'Emmanuel LEBORGNE, et garder dans un navire pendant cinq mois, avant d'être amener en France. |
DBC, 1 : 240, 445 |
Code de couleur des navires |
marchands français | royaux |
cabotage | Canada, Louisiane, Québec | Acadie, Plaisance, Louisbourg |
construits en Nouvelle-France |
anglais | autres Européens |
Antilles et autres îles | en
traite et/ou saisies |
prises
anglaises
ou autres |
pêcheurs, Gaspé, Percé, Terre-Neuve | Baie d’Hudson et/ou au nord | corsaires, flibustiers et pirates |
combats, captures et/ou mutineries | avaries, échouages, naufrages et tempêtes | maladies et/ou décès |
Code de couleur des Engagés |
Canada, Louisiane, Québec |
Acadie, Louisbourg, Plaisance |
Antilles françaises |
Gaspé, Percé, Terre-Neuve |
Baie d'Hudson |
France |
Huguenot ou converti |
Îles britanniques et colonies |
Pays étrangers |