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![]() |
Louis
HÉBERT
prépare sa terre pour pratiquer l'agriculture
en Nouvelle-France |
Découverte
de
l'acte de mariage de Louis HÉBERT et Marie ROLLET |
Sources : Artiste inconnu / BIBLIOTHÈQUE et ARCHIVES Canada / C-016952 in http://www.recitus.qc.ca/images/ main.php?g2_itemId=520 |
Un grand merci à
Jocelyne et Bernard Quillivic, du site de
migrations.fr, qui m'ont relayé ces photos. |
Louis HÉBERT, « premier chef de famille au païs,
qui vivoit de ce qu'il cultivoit »
********* Sources :
Dictionnaire généalogique des familles du Québec, page 561.
Jetté, René; Dictionnaire
biographique du Canada en ligne, Louis HÉBERT in
|
1617
No
|
Membres d’équipage et passagers |
Observations diverses |
Sources |
417 |
Membres d’équipage :
- HUET, Paul (probabablement dans ce navire)
(prob. dans ce navire) |
Le Saint-Étienne,
dirigé par le capitaine MOREL,
quitte Honfleur le 11 mars 1617. Il y a à
bord CHAMPLAIN
et François
GRAVÉ à titre de capitaine et conducteur en
chef. De plus Louis
HÉBERT est aussi à bord du navire.
Il amène avec lui toute sa famille : sa femme Marie ROLET,
son fils Guillaume,
ses deux filles Anne et Guillemette
et son beau-frère Claude ROLET.
Le père récollet Joseph Le CARON,
qui amène avec lui un missionnaire le récollet Paul
HUET, revient à Québec avec le titre de
commissaire provincial c´est-à-dire Supérieur. Étienne JONQUEST
est sans doute aussi à bord de ce navire.
Le voyage dure
environ trois mois. Les voyageurs vivent alors dans de
« continuelles apprehensions de
la mort », le navire vogue à travers
des champs de banquises « qui
sembloient des villes & des chasteaux, puissants au
possible ». Une fois Marie
ROLLET élève « ses
deus enfants par les coutils » pour
qu’ils reçoivent des récollets ce qu’elle croyait être leur
dernière bénédiction puisque l’on n’atendait plus d’autre «
sepulture que le ventre des poissons ». Finalement le navire arrive à Tadoussac le 14
juin.
Le
CARON vient remplacer le père Jean
DOLBEAU qui repasse en France sur ce navire.
Ce dernier veut tenter de convaincre les autorités « de l’avarice et de la cupidité des associés ». (1) Un des facteurs et commis de la Cie
des
marchands Jean
GODET du Parc s’en
retourne aussi en France, sans doute sur ce navire. Celui-ci
repart tout de suite pour la France puisqu´on retrouve CHAMPLAIN à Paris le 22
juillet suivant. Il a laissé le commandement de Québec à BEAUCHESNE.
La disparition de deux Français au printemps et la
découverte de leurs corps à l'automne 1617 mettront le
commandant sur ses gardes et il ne laissera plus les
Amérindiens aller et venir en l'habitation.
|
Canada-Québec; Synthèse
historique : 58
DGFQ : 561, 1004
Jean DOLBEAU in DBC en ligne
(1)
HNF, 2 : 3, 245, 246, 258, 466
Louis HEBERT et Joseph LECARON in DBC en ligne |
418 |
|
Navires et engagés AD17, 1617/13/03 LR Chesneau |
|
419 |
Le navire, commandé par François SOREAU, vient faire la traite des pêches. David LOMERON est passager à bord. |
Navires et engagés AD17, 1617/27/03 LR ChesneauWeb Michel Robert |
autres gens de mer de 1617 autres religieux de 1617 autres volontaires de 1617
Premier mariage célébré au Canada
Arrivé de Normandie en 1618, il est envoyé chez les Algonquiens
Kichesipirini pour en apprendre la langue et faciliter la traite des
fourrures. Après deux ans de résidence à l'île-aux-Allumettes, il passe
chez les Algonquiens Népissingues pour une neuvaine d'années. Il
demeure sans doute chez les Hurons pendant l'occupation de Québec par
les Anglais (1629-1632). Au retour de Champlain, il est engagé
formellement comme interprète et commis de traite pour la Compagnie de
la Nouvelle-France (alias des Cent-Associés). C'est à cette époque
qu'il effectue une mission de paix chez les Gens de mer (Ouinipigous)
du lac Supérieur. Il s'installe à Trois-Rivières à partir de 1635 mais
il périt noyé devant Sillery fin octobre 1642. Son frère Pierre, matelot pour la Compagnie de la Nouvelle-France, est arrivé vers 1640. Son frère Gilles, prêtre séculier, est arrivé en 1643. Les deux retournent en France à l'automne 1647.
Les trois frères NICOLLET en Canada (1618-1647) par Jacques Gagnon #1983 SGCE Le Dictionnaire biographique du Canada ne mentionne que Jean, interprète et commis de traite arrivé en 1618 [1] et disparu noyé devant Sillery fin octobre 1642.
____________________________
Il y a aussi Pierre, matelot au service de la Compagnie de la Nouvelle-France (alias des Cent-Associés), qui apparaît le 2 septembre 1640 au contrat de mariage de Nicolas BONHOMME en compagnie de son frère Jean [2]. Il réapparaît en 1642 comme tuteur de sa nièce Marguerite à la suite de la noyade de Jean [3]. En 1647, il a été remplacé à ce titre par Olivier LETARDIF, beau-frère de Jean [4]. Il doit être retourné en France peu après. Il y a enfin Gilles, prêtre séculier dont la présence en Canada est avérée à partir de septembre 1643 [5]. Deux actes notariés portent sa signature en 1646 [6]. Le Journal des jésuites atteste sa présence jusqu'au 21 octobre 1647, date de son départ pour la France [7]. Ainsi, le prêtre Gilles NICOLLET serait arrivé dans la colonie un an après le décès de son frère Jean et son frère Pierre l'aurait accompagné pour son retour en France, quatre ans plus tard. [1] Un débat s'est engagé à savoir si Jean
Nicollet était venu en 1618 ou 1619. Mes recherches m'amènent à conclure qu'il
est bel et [2] Traité
de mariage entre Nicolas Bonhomme et Catherine Gouget, Trois-Rivières, 2
septembre 1640, Greffe de Martial Piraube. [3] Procès-verbal
de l'inventaire de succession de Jean Nicolet, Québec, 27 et 28 novembre
1642 et Décharge concernant la vente [4] Obligation
de Olivier LeTardif à Marguerite Nicolet, Québec, 3 septembre 1647, Greffe
de Claude Lecoustre. [5] Registres
de la paroisse Notre-Dame de Québec, sept actes de baptême rédigés par
Gilles Nicollet, nos. 57210, 57215, 57217, 57221, [6]Testament
de Gilles Nicolet, Québec, 8 mai 1646 et Mariage de Nicolas Macquart et Marguerite Couillard, veuve de Jean
Nicolet, [7] Abbés Laverdière et Casgrain, Le journal des jésuites, Québec, Léger
et Brousseau, 1871, pp. 8, 12, 48, 73, 75, 93, 95.
___________________ Suite
du récit sur les frères NICOLLET en page année 1640
[8] Marcel Trudel, Catalogue des immigrants 1632-1662, Montréal, Hurtubise HMH, 1983. [9] Marcel Trudel, Histoire de la
Nouvelle-France, tome III, La seigneurie des Cent-Associés, 1627-1663,
vol. 2, La société, Montréal, ********* Sources :
Histoire
de la Nouvelle-France II, Le comptoir 1604-1627, page 260,
263. Trudel, Marcel |
1618
No |
Navires |
Tge |
Maître |
Proprio |
Armateur |
Provenance |
Destination |
Retour |
420 | Le Charles | Jean GOULLARD |
de Biencourt | LR d vers jan | Acadie, traite | |||
421 | La Marie | idem | LR d vers 24 jan | Nouvelle-France | ||||
«
navire de Gravé » |
François GRAVÉ |
Compagnie
du
Canada |
France |
Canada
printemps,
Tadoussac d 30 juil |
||||
« navire de
Robert Gravé |
La Rochelle |
Acadie |
No | Membres d’équipage et passagers | Observations diverses | Sources |
420 |
Jean GOULLARD, maître du navire le Charles, est venu en traite en Acadie en 1618. Le navire a été armé en 1617 mais est parti vers janvier 1618. |
HNF, 2 : 473
Navires et engagés AD17, 1618/02/09 LR Chesneau |
|
421 |
Navires et engagés AD17, 1618/27/03 LR Chesneau |
||
422 |
Passagers
arrivée : (probablement dans ce navire)
|
GRAVÉ
arrive au printemps avec
Samuel de CHAMPLAIN et
son beau-frère,
Eustache BOULLÉ, 18
ans, frère d'Hélène sa femme. Le père
Jean DOLBEAU est de
retour de France à Québec le 27 juin 1618. Il a probablement
embarqué dans ce navire.
BEAUCHESNE s'en
retourne en France dans le navire de la compagnie. Le frère
convers récollet
Pacifique DUPLESSIS
repasse en France de Tadoussac le 30 juillet 1618 dans le
même navire que CHAMPLAIN.
Sans doute aussi dans ce navire s'est embarqué
Claude ROLET qui
repasse en France en 1618. |
HCF, 2: 6, 246, 258, 466
Relations de Champlain 1619 in DGFC, 1 : 33 Jean DOLBEAU in DBC en ligne |
423 |
HNF,
2 : 13, 132, 467 |
La recherche du passage du Nord-Ouest du Danois MUNCK à la baie
d'Hudson, la pire expédition hivernale en Amérique du
Nord Jens
MUNCK,
part du Danemark avec deux navires en 1619 à la recherche du
passage du Nord-Ouest pour la Chine. Avec deux navires l'Unicorn et
le Lamprey l'explorateur a
traversé la baie d'Hudson d'est en ouest et
aborde dans une baie qui deviendra le port de Churchill. À
travers une tempête de grésil il aperçoit une baie entourée
de terre protégée du mascaret par une crête rocheuse.
Le Lamprey a pris du retard mais
il est guidé à travers la baie par les feux allumés avec du
bois flottant.
MUNCK se prépare à ce qui sera la
pire expédition hivernale en Amérique du Nord. Il a fait
construire des brise-glaces autour de la quille des
navires. De plus l'équipage a empilé des tas de
cailloux comme des bâtardeaux pour protéger les
navires de la marée des glaces. ********* Sources : The Project Gutenberg eBook, The ''Adventurers of England'' on Hudson Bay, by Agnes C. (Agnes Christina) Laut in http://www.gutenberg.org/dirs/3/0/3/7/30377/30377-h/30377-h.htm |
1619
No |
Navires |
Tge |
Maître |
Proprio |
Armateur |
Provenance |
Destination |
Retour |
424 | La Prime | Jacques BAUDOIN |
LR d vers 29 jan | Acadie, traite | ||||
425 | Le Plaisir | 80 Tx | Jean GOULLARD | idem | idem | (Canada) Acadie | ||
426 | 1619 | François GRAVÉ (probablement) | Compagnie du Canada | France | Québec | |||
427 | La Sainte-Anne | 55 Tx | La Rochelle | Acadie | ||||
428 | L'Unicorn |
Danemark | Baie d'Hudson | |||||
429 | Le Lamprey |
idem |
idem |
|||||
430 | La Différence | de Biencourt |
LR d vers 13 nov |
Tadoussac | ||||
431 | Le Plaisir | 80 Tx | idem |
LR d vers 25 nov | Havre du Rossignol |
No
|
Membres d’équipage et passagers |
Observations diverses |
Sources |
424 |
Commandé par Jacques BAUDOIN le navire vient faire la traite en Acadie en 1619. Le navire vient faire la traite en Acadie. |
HNF, 2 :
417, 467
Navires et engagés AD17, 1619/29/01 LR Chesneau |
|
425 |
Passagers arrivée : - LOMERON, David |
Le
navire,
commandé par Jean GOULLARD,
maître et pilote, vient faire la traite des pêches. David LOMERON
est passager à bord. À l'époque on disait en Acadie du Canada, plua
tard ce dernier mot a désigné seulement la vallée du Saint-Laurent. |
Navires et engagés AD17, 1619/29/01 LR ChesneauWeb Michel Robert |
426 |
Passagers arrivée : - * deux autres Français - * MARTIN dit L'Écossais, Martin |
En 1619 CHAMPLAIN
est évincé et les marchands associés confient le
commandement de Québec à François GRAVÉ,
qui y hiverne en 1619-1620. Selon l'historien Marcel Trudel, AHUNTSIC/AHAITSIQUE, un
Français anonyme portant ce surnom reçu des Hurons, est probablement
arrivé dans le navire de la Société en 1619 avec
deux autres laïcs donnés « comme associez au ministère
apostolique » et qui accompagnaient les Récollets.
Trudel mentionne aussi l’arrivée cette même année de Pierre DESPORTES
avec son épouse Françoise LANGLOIS
et d’Abraham MARTIN dit L’Écossais
avec son épouse Marguerite LANGLOIS. |
HNF, 2 :
263, 33, 340-342 |
427 |
Le navire vient faire la traite des pêches. |
Web Michel Robert |
|
428 | L'Unicorn, un navire de guerre avec des hypocampes à la proue, un des deux navires de l'explorateur danois Jens MUNCK. | The Adventurers of England : 23- 27 | |
429 | Le Lamprey, un sloop, un des deux navires de l'explorateur danois Jens MUNCK. | idem | |
430 |
Navires et engagés AD17, 1619/13/11 LR Chesneau |
||
431 |
Navires et engagés AD17, 1619/25/11 LR Chesneau |
autres gens de mer de 1619 autres volontaires de 1619
Naissance du premier poupon blanc viable
Le 7
juillet 1620 à Québec est baptisée Hélène DESPORTES,
le premier enfant blanc né viable en Nouvelle-France. Selon
Marcel Trudel, ses parents, Pierre
DESPORTES
et Françoise
LANGLOIS
sont arrivés en 1619 sans aucun doute dans le navire de la Société,
demeuré anonyme, probablement commandé par François GRAVÉ.
La Compagnie de Caen
bienfaiteur ainsi que l’envoi d’un navire de vivres
En 1619 les récollets entreprennent avec une douzaine
d'ouvriers l’établissement d'un couvent nommé
Saint-Charles, en l'honneur de leur bienfaiteur Charles
Des BOVES, près de la Petite Rivière au nord
de Québec qui prendra le même nom que le couvent. L'année
suivante on commence à bâtir une église qui, une fois
terminée, sera bénite le 25 mai 1621. De plus
l'ensemble comporte un jardin et un verger. Le père Denis JAMET écrit à Des
BOVES le 15 août 1620 qu'ils avaient amené un âne et
une ânesse comme «
animaux de charge
» mais les hivernants de l'Habitation « les ont tellement
fatiguez qu'enfin ils y ont fait mourrir l'asne ». Les récollets
ont aussi des pourceaux, un couple d’oies,
sept paires de volailles, quatre de canes. Ils vivent
ainsi dans une certaine abondance puisqu'ils ont
suffisamment de grains pour faire du pain et de la bière,
de poissons pêchés dans la rivière et d'élan obtenu
des Indiens pour un peu de pain. De quoi nourrir amplement
les six religieux et les neuf ouvriers. Charles Des
BOVES veut même leur envoyer un navire « chargé de vivres, de
laboureurs et artisans mesmes de quelques munitions de
guerre ». Après avoir demandé une autorisation au roi le 2
mai 1622 un congé lui est accordé le 20
septembre suivant par Montmorency pour un
navire de 70 Tx prêt à partir de Blavet en
Bretagne. Comme les
départs n'ont lieu qu’au printemps ou au début de l'été
le navire n'est pas parti cette année-là.
Malheureusement la mort de Des
BOVES le 2
janvier 1623 les prive de leur bienfaiteur et les
préparatifs pour le départ du navire ont sans doute prit
fin puisque rien n’indique sa venue en
Nouvelle-France en 1623. C’est aussi la fin du projet
d’un Séminaire pour les Indiens. Ils logeront au couvent
en lieu et place. ********* Sources :
APC, publication no 15, 1967, Nouveaux documents
concernant Champlain et son époque, pp. 461-463 in
web Pionniers; Canada-Québec, synthèse historique, page 58-61. Lacoursière,Jacques et Vaugeois, Denis; Histoire de la Nouvelle-France, Le Comptoir 1604-1627, page 318-320. Trudel, Marcel |
1620
No |
Navires |
Tge |
Maître |
Proprio |
Armateur |
Provenance |
Destination |
Retour |
432 | Le Saint-Louis |
Antoine BUIGNON | LR d vers 17 jan |
Nouvelle-France |
||||
Le
Plaisir
|
David LOMERON,
cap maître |
de Biencourt |
La Rochelle d vers 4 mar
|
Havre du Rossignol, Acadie |
||||
Le
Charles |
|
France |
Canada |
|||||
La Salamandre |
François
PORÉE des Chesnes,
capitaine |
Honfleur
5
avr |
Tadoussac
30
mai |
|||||
436 |
Le Saint-Étienne |
|
Cie
du Canada |
Le
Havre
d après 7 mai |
Tadoussac
7 jul |
|||
« navire pirate » |
John
NUTT
|
France |
TN,
capturé
puis piraterie |
Angleterre |
||||
« navire
pêcheur français » |
France |
Terre-Neuve pris |
Piraté |
|||||
« navire
pêcheur », de Plymouth |
Plymouth (Angl.) |
idem |
idem | |||||
« navire
pêcheur flamand » |
200
Tx |
Flandre |
idem |
idem |
||||
441 |
Le Jehan |
de Biencourt | La Rochelle d vers 2 oct |
Nouvelle-France |
No | Membres d’équipage et passagers | Observations diverses | Sources |
432 |
Navires et engagés AD17, 1620/17/01 LR Chesneau |
||
433 |
Membres d'équipage : Passagers arrivée : |
Trois engagés en 1620. Engagement un an le 11 janvier 1620 (notaire Chesneau à La Rochelle), à David LOMERON, marchand et capitaine de La Rochelle pour Charles de BIENCOURT, sieur de Poutrincourt de : (1) Daniel MARIDAIN, chaudronnier de La Rochelle. Engagement le 16 janvier 1620 (notaire Chesneau à La Rochelle), aux mêmes : (2) Pierre de BRIE, chirurgien et pharmacien de La Rochelle au salaire de 75L. En attendant son embarquement sur le Plaisir de 80 Tx avec LOMERON, de BRIE demeure au logis La Fontaine, rue du Ménage, en la maison de Balthazar de BRIE, son frère, un apothicaire. Engagement par chartre partie, le 4 mars 1620 (notaire Chesneau à La Rochelle), aux mêmes : (3) Pierre CAMUS, marinier de La Tremblade, comme maître pilote du navire le Plaisir. Le Récollet Louis FONTINER arrive en Acadie en 1620 peut-être dans ce navire. |
AG-ERNF : 22 HNF, 2 : 462 Navires et engagés AD17, 1620/04/03 LR Chesneau |
434 |
Daniel LOMERON achète sa part
du poisson à Pierre
GARAT, marchand au retour de son voyage de pêche
au Canada. |
idem |
|
435 |
Membre d’équipage :
|
Trudel écrit que CHAMPLAIN précise qu’Eustache BOULLÉ était avec le capitaine Du Chesne conducteur de ce navire. Il y a aussi à bord le récollet Denis JAMET et le frère BONAVENTURE de La Presle. |
HNF, 2 : 267 |
436 |
Membre d’équipage : - * GODET,
sieur desMaretz, Daniel
(prob. dans ce navire) - une ou deux autres femmes
- * DOLBEAU,
Jean |
Guillaume de CAEN retrouve son monopole en 1620 et CHAMPLAIN revient cette année-là à Québec. Il amène sa femme, Hélène BOULLÉ, pour qui malheureusement le premier voyage en mer est une « fascheuse traverse ». Georges LeBAILLIF est aussi du voyage. La servante Isabelle TERRIER, engagée par CHAMPLAIN en 1617, les accompagne aussi probablement. Claude GODET des Maretz vient à Québec en 1620 sans doute dans ce navire. Sulte mentionne que le frère BONAVENTURE est arrivé à la mi-juillet sur ce navire. Jean CAUMONT dit Le Mons hiverne à Québec en 1620-1621, lui aussi sans doute arrivé dans ce même navire.
Le
père Jean
DOLBEAU rentre définitivement
en France à l’automne 1620 probablement dans ce navire. Il
amène avec lui un
petit sauvage appelé
Pierre-Antoine PASTEDECHOUAN,
dans le but de le faire instruire.
|
CHAMPLAIN et Jean DOLBEAU in DBC en ligne HNF, 2 : 7, 267, 268, 278, 345 |
437 |
En 1620 le pirate
anglais John NUTT
en compagnie d’autres marins
s’adonne à la piraterie avec un navire
français
capturé à Terre-Neuve. Ils capturent ensuite un grand
vaisseau
de Plymouth, puis un bâtiment
flamand de 200 Tx. Après le
pillage de la flotte de
pêche, NUTT fait
voile pour
l'Angleterre. |
DBC, 1 : 533 in Web Pionniers |
|
438 |
Navire pêcheur français pris par le pirate John
NUTT à Terre-Neuve. |
idem |
|
439 | Navire pêcheur de Plymouth pris par le pirate John NUTT à Terre-Neuve. | idem |
|
440 | Navire pêcheur flamand pris par le pirate John NUTT à Terre-Neuve. | idem |
|
441 |
Navires et engagés AD17, 1620/02/10 LR Chesneau |
1621
Concession de la New England (incluant l'Acadie)
![]() |
Nova
Scotia ou Acadie ? La prise de l'Acadie par Samuel ARGALL en 1613
démontre bien les prétentions anglaises sur l'Acadie. En 1621 le roi
d'Angleterre Jacques 1er concède à Sir William ALEXANDER,
un Écossais, tout le territoire au nord de la rivière Sainte-Croix qui comprend
toutes les provinces maritimes et la Gaspésie. ALEXANDER donnent des
baronnies à tous ceux qui promettent d'établir six hommes pendant deux
ans. Sa concession est renouvelée en 1624 et il crée ainsi 85 baronnies de 1625
à 1631. Il fonde la Merchants Adventurers of Canada avec des
associés. La véritable colonisation ne débutera pas avant 1627 par manque de
fonds. Pour les Britanniques le pays a désormais ses armoiries et un nom :
Nova Scotia (Nouvelle-Écosse). Les Français ne l'entendent pas de cette façon
et se considèrent toujours comme les véritables maîtres en Acadie. En 1627
l'Acadie sera incluse avec le Canada dans le territoire attribué par Richelieu
à la Compagnie
de la Nouvelle-France. ********
|
No | Navires | Tge | Maître | Proprio | Armateur | Provenance | Destination | Retour |
442 | Le Jehan |
de Biencourt |
La Rochelle d vers 2 fév |
Cap de Sable |
||||
443 | Le Hélies |
idem |
idem |
idem |
||||
444 | « navire de CAEN » | (prob.)
Émery de CAEN |
Guillaume de CAEN |
France |
||||
445 | « navire du cap Dumais » |
Nicolas LEROY dit Dumé, capitaine | idem | idem | idem | |||
446 | La
Salamandre |
François GRAVÉ |
Cie des
Marchands de Rouen et de St-Malo |
idem | Fleuve
St-Laurent |
|||
447 | « navire de GIRARD » |
GIRARD, capitaine | idem | Canada, traite |
No | Membres d’équipage et passagers | Observations diverses | Sources |
442 |
Navires et engagés AD17, 1621/17/01 LR Chesneau |
||
443 |
Navires et engagés AD17, 1621/17/01 LR Chesneau |
||
444 |
La Compagnie de Caen remplace la Compagnie
du Canada en novembre 1620. Son monopole valable pour 15 ans n'est que pour
les fourrures, la pêche reste libre. Émery de CAEN
est arrivé à Québec au printemps 1621 dans l'un des navires de son cousin
Guillaume de CAEN, probablement comme
capitaine. Le sous commis Olivier LETARDIF
est de passage à Québec en 1621, embarqué sur l’un des navires de la compagnie. |
Canada-Québec; Synthèse
historique : 58-61
CI : 22, 23
DGFQ : 190, 191 HCF, 2 : 8, 9, 15, 279 |
|
445 |
Passagers arrivée : |
Un gentilhomme nommé DUVERNAY est à bord du petit vaisseau de Nicolas LEROY dit Dumé. |
Canada-Québec;
Synthèse historique : 58-61
CI : 22, 23
DGFQ : 190, 191 HCF, 2 : 8, 9, 15, 277, 279, 294, 295 |
446 |
François GRAVÉ commande la Salamande en 1621, et vient trafiquer dans le Saint-Laurent au nom des anciens marchands associés mais Guillaume de CAEN confisque son navire. CHAMPLAIN temporise et de CAEN déçu rend le navire à GRAVÉ. |
Canada-Québec; Synthèse
historique : 58-61
CI : 22, 23
DGFQ : 190, 191
François GRAVE in DBC en ligne |
|
447 | Avec un passeport pour la pêche, le capitaine GIRARD fait la traite au Canada. Mais Guillaume de CAEN saisit quand même son navire et paie leurs gages aux matelots. | HCF, 2 : 8, 9, 15, 279 |
Flotte en Nouvelle-France en 1622
Sources : Histoire de la Nouvelle-France II, Le comptoir 1604-1627, page 289-291. Trudel, Marcel |
No | Membres d’équipage et passagers | Observations diverses | Sources |
448 |
Navires et engagés AD17, 1622/26/03 LR Chesneau |
||
449 |
Navires et engagés AD17, 1622/26/03 LR Chesneau |
||
450 |
Passagers arrivée : - PIAT, Irenée
- ROUNIER, … - un jeune Indien (prob. dans ce navire) Passagers arrivée : - POULLAIN, Guillaume |
Départ le 15 mai
1622 à Dieppe du récollet Guillaume GALLERAN,
nommé visiteur des missions
de la Nouvelle-France. Portant aussi le titre de commissaire
provincial, il
ramène le jeune Indien amené en France par le récollet Le
BAILLIF avec
lui l'année précédente. Le récollet Irenée
PIAT
est dans le même navire, arrivée à Tadoussac le 15 juin. Irénée PIAT fait ériger
à cet endroit une grande
croix et une chapelle en rameaux d'arbres. ROUNIER
est
venu à Québec avec François GRAVÉ
en
1621. Ce dernier se met au service de la compagnie en 1622.
Le sous commis Olivier LETARDIF
est de passage à Québec cette
année-là de même qu'Émery de CAEN.
Il y
a aussi à bord un engagé recruté par Guillaume COUILLART,
Henri CHOPPARD.
Selon DBC Thierry
DESDAMES est arrivé en 1622 probablement
avec ce navire.
GRAVÉ et de La RALDE,
rejoint à la mi-juillet par de
CAEN,
vont faire la traite à Trois-Rivières. Louis HÉBERT
commande à titre d
'enseigne le navire, resté à Tadoussac. Malgré les bons
contacts de de CAEN avec
les Indiens la traite de cette année-là ne semble pas avoir
été abndante car de
CAEN déclare
un déficit de 7 600L. De
La RALDE
revenu au début d'août et se dispute avec HÉBERT à
propos du
commandement du navire puis s'ensuit une autre dispute
concernant les matelots
huguenots. De CAEN
ramène en France les
récollets Denis JAMET
et Guillaume POULLAIN. |
DBC, 1 : 329, 559 in Web Pionniers
DGFC, 1: 529
HCF, 2 : 15
HNF, 2 : 289, 290 Thierry DESDAMES in DBC en ligne |
451 |
L'un des trois
navires venus en
Nouvelle-France en 1622 mais Trudel ne connait pas sa
destination exacte. |
HNF, 2 : 289 | |
452 |
Selon Marcel Trudel
ce capitaine basque GUERS ou GUERARD
est peut-être ce même capitaine GIRARD venu en
1621. Parti de La Rochelle muni d’une commission officielle
il vient faire la
pêche à la baleine à Tadoussac à l’automne 1622. Il donne
une chaudière de
cuivre rouge à BAILLIF,
aide sous commis
en échange de pois et de lard. |
HNF, 2 : 289 |
No
|
Navires |
Tge |
Maître |
Proprio |
Armateur |
Provenance |
Destination |
Retour |
453 |
Le Don de Dieu |
de Biencourt |
La Rochelle d vers 21 mar |
|||||
454 |
Le Jehan |
David LOMERON |
idem |
|||||
« navire du capitaine Thierry DESDAMES » |
De
Tadoussac à Qc : Thierry DESDAMES |
Émery de CAEN |
France |
Québec
28 jun |
||||
« navire de
CAEN » |
Louis HÉBERT |
Guillaume
de CAEN |
idem |
Qc d
23 aoû |
||||
« navire de GUERS » |
GUERS / GUERARD, cap |
|
idem |
Miscou,
traite |
Saisi |
|||
458 |
Le Hélies |
David LOMERON |
autres gens de mer de 1623
autres marchands de 1623 autres volontaires de 1623
autres émigrants de 1623
Capturés par les Turcs « tous devinrent esclaves »
Pendant des
siècles les cités pirates d'Afrique du Nord ont
terrorisé les Européens voyageant sur les mers. Leurs
navires sillonnaient l'océan au nord jusqu'aux côtes
d'Angleterre, à l'ouest sur les bancs de Terre-Neuve,
parfois au-delà dans le golfe Saint-Laurent comme
celui qui menaça le capitaine DANIEL en 1631. On mentionne dans
les Relations des Jésuites que le Public Record
Office à Londres rapporte qu'entre 1612 et 1620
les pêcheurs de Terre-Neuve ont subi des pertes de 40
800L sans parler de celles de 180 pièces
d'artillerie, de 1080 pêcheurs et mécaniciens amenés de
force. Le 12 août 1625 le maire de Plymouth écrit au
Conseil Privé que les pirates turcs ont pris en 10 jours 27
navires et 200 hommes. ********* |
1624
No |
Navires |
Tge |
Maître |
Proprio |
Armateur |
Provenance |
Destination |
Retour |
La Sainte-Madeleine |
60 Tx |
CANANÉE, cap |
Émery de CAEN |
France |
Tadoussac
début juin, Gaspé d sep |
Bordeaux,
pris par les Turcs |
||
« navire de GRAVÉ » |
idem |
Qc d
15 aoû, Gaspé d 6 ou 7 sep |
||||||
« 2e navire de GRAVÉ » |
|
idem |
idem |
|||||
« navire de GUÉRARD » |
GÉRARD / GUÉRARD,
cap |
idem |
Tadoussac
d 1er sep |
No
|
Membres d’équipage et passagers |
Observations diverses |
Sources |
459 |
Membes d'équipage : |
GASCOIN, pilote de la Sainte-Madeleine,
Jacob ALLART, arrivé sur ce petit navire
et Nicolas MARSOLET sont dépêchés à Tadoussac par CHAMPLAIN pour attendre d'autres navires parce
que Québec est à cours de vivres. La Sainte-Madeleine, montée par douze ou treize matelots, protestants et catholiques, et commandée par le capitaine CANANÉE, un pilote, « bon catholique », part de Gaspé à destination de Bordeaux en septembre sur ordre de CAEN. « Le long des côtes de Bretagne, ils furent capturés par les Turcs, et tous devinrent esclaves ». |
HNF, 2 : 295 RJ, 2 : 131; 4 : 264, note 29 |
460 |
Membres d’équipage : Passagers départ : - PIAT, Irénée
- SAGARD, Gabriel |
GOUÄ est commis de
vaisseau à bord de ce navire commandé par François
GRAVÉ. Probablement
navire sur lequel est arrivé le père SAGARD
qui parti de Paris le 18 mars est arrivé à Québec trois mois et huit jours plus
tard. Il écrit: « Il me semble n'avoir jamais tant souffert corporellement au
reste de ma vie ». Son navire essuie de fortes tempêtes. « Depuis nous
fûmes agités d'une tourmente si furieuse par l'espace de sept ou huit jours
continuels qu'il semblait que la mer dût se joindre au ciel, de sorte que l'on
craignit que les vagues furieuses, qui donnaient jusque par dessus la dunette,
abîmassent notre navire : car elles avaient déjà rompues les galeries avec tout
ce qui était dedans. C'est pourquoi on fut contraint de mettre bas toutes les
voiles et, les bras croisés, nous fûmes portés à la merci des flots ». (1) Départ de Québec soit le 15 août et le 6 ou 7 septembre de Gaspé du « navire de
GRAVÉ » qui ramène en France CHAMPLAIN
et Hélène BOULLÉ, sa femme, qui ne
reviendra plus dans la colonie, son frère Eustache
BOULLÉ, les sieurs de CAEN et
de La RALDE. Dans le même navire se
trouvent le père Irenée PIAT qui
retourne en France pour le recrutement de nouveaux missionnaires et aussi le
frère récollet Gabriel SAGARD. Émery de CAEN commandera à Québec de 1624 à 1626
en l'absence de CHAMPLAIN. |
DBC, 1 : 200 et 559 in Web
Pionniers Épopée en Amérique, 1 : 4 (1) HCF, 2 : 16, 295, 473 |
461 |
Un des deux navires commandés par GRAVÉ part de Québec en septembre. |
HCF, 2 :
16 |
|
462 |
Selon
Marcel Trudel ce capitaine basque GÉRARD / GUÉRARD
est peut-être ce même capitaine GIRARD / GUERS venu en 1621, 1622 et 1623.
C’est aussi peut-être lui qui amène les habitants de Saint-Jean-de-Luz à
réclamer du roi la traite libre. Celui-ci leur répond qu’ils ont toujours la
possibilité d’entrer dans la Société privilégiée. |
HNF,
2 : 295, 300, 472, 474 |
Les Récollets accueillent les
Jésuites |
Jean de Brébeuf près de la Baie Georgienne 1649) |
Sources : d'après un
dessin couleur de Charles William Jefferys /
BIBLIOTHÈQUE et ARCHIVES |
Saint, Premier martyr du Canada, Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_Brébeuf |
1625
No |
Navires |
Tge |
Maître |
Proprio |
Armateur |
Provenance |
Destination |
Retour |
« navire de CAEN » |
Guillaume de CAEN |
Dieppe
d avr |
Québec
19 jun |
|
No |
Membres d’équipage et passagers |
Observations diverses |
Sources |
463 |
Passagers arrivée : - LAROCHE d’Aillon (de), Jean-Joseph (prob. dans ce navire) - * GRAVÉ, François Passagers départ : - CAEN (de), Guillaume |
En France au printemps arrivé, Guillaume de CAEN reçut
l'ordre de prendre à son bord les pères Jean de
BRÉBEUF et Charles LALEMANT,
Jésuites et le père Jean-Joseph de LAROCHE d’Aillon,
Récollet et deux coadjuteurs, François CHARTON
et Gilbert BUREL. Arrivée du navire en
juin, mais selon DGFQ les religieux sont arrivés à différentes
dates : les pères jésuites Charles LALEMANT le 19 juin, Énemond
MASSÉ le 9 juin et Jean de BRÉBEUF
en juin et le missionnaire récollet Jean-Joseph de
LAROCHE d’Aillon le 15 juin.
Puis plus tard en saison c'est le retour en
France d’Émery de
CAEN avec son oncle, Guillaume.
Selon DGFQ Robert GIFFARD a
séjourné à Québec en 1625-1626. François GRAVÉ
aussi a hiverné à Québec durant la même période. Le père récollet Joseph le CARON repasse en France. Il est délégué
par les missionnaires porter plaindre auprès du Conseil du roi de la Compagnie
des Marchands et de son directeur MONTMORENCY qui paralysent le
développement de l’Église en Nouvelle-France. |
DGFQ : 167, 494, 634,
655, 785
HCF, 2 : 18, 20
Jean
BREBEUF et Joseph LECARON in DBC en ligne RJ, 4 : 255 |
autres engagés de 1625 autres émigrants de 1625
Baleinier basque incendié
Un navire basque venu pour la pêche à la baleine au port de Chisedec sur le fleuve Saint-Laurent, est la proie des flammes lorsqu'un garçon met accidentellement le feu aux poudres. L'équipage se rend en chaloupe à l'île Percée dans l'espoir de trouver un passage sur un navire pour la France. La flotte de de LaRALDE arrive à l'île Percée le 20 juin. De LaRALDE, qui veut en savoir plus sur leur traite, les conduit alors à Miscou.
Défendu aux matelots protestants de chanter des psaumes
Le commandant de la
flotte, de LaRALDE, qui passe le commandement
de son navire la Catherine à Émery
de CAEN,
demande aux matelots huguenots, qui forment les deux
tiers de l'équipage, de ne pas chanter leurs psaumes sur le
fleuve comme ils l'ont fait en mer. Ils protestent en vain
mais ils demandent au moins le droit de s'assembler
pour réciter leurs prières. Ce qu'on leur accorde. ********* |
No |
Navires |
Tge |
Maître |
Proprio |
Armateur |
Provenance |
Destination |
Retour |
« navire basque » |
France |
Chisedec
avant 21 jun |
Incendié |
|||||
« vaisseau rochelais » |
50 Tx |
La
Rochelle |
Les
Escoumins avant 26 jun |
|||||
La Catherine |
250-300
Tx |
de LaRALDE, amiral de la flotte |
Émery de CAEN |
Dieppe
d 24 avr |
Île
Percée, Qc 5 jul |
|||
La Flèque |
260 Tx |
Émery de CAEN, vice-amiral de la flotte |
idem |
idem |
Pêche
île Percée, Qc 5 jul |
|||
L’Alouette |
80 Tx |
idem |
Québec,
Miscou |
|||||
1626-6e |
200 Tx |
idem |
idem |
|||||
1626-7e |
120 Tx |
idem |
idem |
|||||
« forban » |
en mer 27
avr |
No |
Membres d’équipage et passagers |
Observations
diverses |
Sources |
464 |
À
l’île Percée le 21 juin des Basques informent les Français que leur navire a
flambé lorsqu’un garçon a malheureusement mis le feu aux poudres. Venu pour la
pêche à la baleine le « navire basque » était
au port de Chisedec sur le fleuve Saint-Laurent. Ils veullent s’embarquer sur
des navires pour retourner en France, de LaRALDE
les conduit à Miscou à cet effet. |
Oeuvres de Champlain, 5 : 1103-1105 |
|
465 |
Le 26 juin aux Escoumins un « vaisseau rochelais »,
d’environ 50 Tx, traitait
illégalement avec les Sauvages de Tadoussac. Ces derniers avertissent
l’équipage de la venue du navire la Catherine,
ils coupent alors leurs câbles sur l’écubier, laissent leur ancre et mettent
les voiles. La Catherine, mauvais
voilier, ne peut les prendre en chasse. Toutefois l’Alouette
qui est fortement armée, part en chasse après ce vaisseau et le prend. |
idem |
|
466 |
Passagers arrivée : |
Cinq navires la Catherine,
la Flèque, l’Alouette et deux autres navires demeurés anonymes appareillent
à Dieppe le vendredi 24 avril 1626. L’embarquement a eu lieu le 15 avril et CHAMPLAIN s' est embarqué sur la Catherine, commandé par le capitaine de LaRALDE, avec le père récollet Joseph CARON.
Le sieur DESTOUCHES
(enseigne de CHAMPLAIN, qui retourna en
France l'année suivante) et Eustache BOULLÉ
arrivent à Québec le 5 juillet. Henri CHOPPARD
et FOUCHER,
arrivés à Québec en 1626, sont peut-être à bord de ce navire.
Le 27 avril la Catherine
donne la chasse pendant trois heures à un navire qu’ils « jugeoit estre forban
», mais ce dernier étant meilleur voilier le navire changea de bord.
Puis le 23 mai une tourmente, qui dure deux fois vingt quatre heures, s’abat
sur eux avec « orages de pluyes, tonnerres, esclairs, & bruines fort
espesses ». Ils perdent alors de vue le petit navire des Jésuites, l’Alouette. Le navire mouille l’ancre le 20 juin
entre les îles Bonaventure et Percée, tous les autres navires y étaient déjà.
Même que la Flèque est arrivée 15 jours
avant. Preuve que leur navire « n'estoit pas trop bon voillier », il fut durant
la traversée deux mois et six jours « contrariéz de mauvais temps ».
À l’île Percée de
LaRALDE fait décharger des navires, dont le petit navire des
Jésuites, « quelque nombre » de barriques de galettes et de pois. Le 21 juin il
se résout de se rendre à Miscou. Il y va pour y recouvrir des dettes dues par les Sauvages et pour vérifier l’état des
marchandises laissées là l’année dernière. Il promet à CHAMPLAIN de revenir à Québec d’ici un mois (pris
à Miscou à pourchasser les navires en traite illégale il ne viendra pas à
Québec cette année- là) et d’apporter toutes les choses qu’il leur manque dont
principalement des poudres et des mousquets. Il doit aussi y conduire des
Basques venus à la chasse à la baleine dans un port sur le fleuve
Saint-Laurent, nommé Chisedec. Ils se sont sauvés en chaloupe de leur navire en
flammes, un garçon a mis malheureusement le feu aux poudres. Puis ils se sont rendus à l’île Percée pour s’embarquer sur d’autres
navires pour la France. De plus de LaRALDE
veut s’informer de ce que ces Basques ont vraiment fait et traité. Il met de CAEN au commande de son navire pour se rendre
jusqu’à Québec et demande alors aux matelots de lui obéir comme si c’était lui. Il dit aussi aux marins prétendus réformés qu’il
désirait qu’ils ne chantent pas leurs psaumes dans le fleuve Saint-Laurent
comme ils l’avaient fait en mer. Ceux-ci protestent et demandent qu’on leur
accorde au moins le droit de s’assembler pour dire leurs prières. Formant les
deux tiers de l’équipage ce droit est consenti aux matelots huguenots.
La nuit du 25 juin aux Escoumins
le navire est pris dans une brume très forte et on ne voyait pas la longueur du
navire. Le lendemain ils aperçoivent un vaisseau rochelais d’environ 50 Tx.
Il traitait avec les Sauvages de Tadoussac. Ces derniers avertissent
l’équipage de la venue du navire, ils coupent alors leurs câbles sur l’écubier,
laissent leurs ancre et câbles puis mettent les voiles. La Catherine, mauvais voilier, ne peut les prendre en
chasse.Toutefois l’Alouette, qui est
fortement armée, part en chasse après le vaisseau et le prend.
Selon DGFQ Robert GIFFARD est venu à Québec en 1625-1626, il a peut-être embarqué dans ce navire pour son retour en France. De même que Émery de CAEN qui s'en retourne en France après avoir hiverné deux fois à Québec de 1624 à 1626. |
CI : 22, 23
DGFQ : 494
HCF, 2 : 20 Oeuvres de Champlain, 5 : 1080-1081, 1103-1105 |
467 |
|
Émery de CAEN est
vice-amiral sur ce
navire qui va à la pêche aux poissons à l’Île Percée. |
idem |
468 |
Passagers arrivée : - GOFFESTRE, Jean |
Le frère jésuite Jean GOFFESTRE est arrivé à Québec en 1626 dans l’Alouette, navire des Jésuites du port de 80 Tx. Le 24 mai 1626 le petit navire des Jésuites perd de vue la Catherine dans des bruines fort épaisses. Le 26 juin au matin au Bic le navire, bien armé, part en chasse après un « vaisseau rochelais » en traite illégale avec les Sauvages de Tadoussac et le prend.
Le 22
juillet à Québec arrive une lettre de LaRALDE demandant l’envoi de l’Alouette à
Miscou. Il y a trouvé plusieurs vaisseaux en
traite de pelleteries en défense du roi. Il a besoin que l’on arme le petit
vaisseau des Jésuites « des
choses nécessaires pour
se rendre tant plus fort & maistre desdits
vaisseaux qui traittoient ». |
HNF, 2 : 307, 344, 346, 473 Oeuvres de Champlain, 5 : 1080-1081, 1103-1105, 1113 |
469 |
Un des deux
navires anonymes, l’un du port de 200 Tx et l’autre de 120 Tx,
faisant partie de la flotte de cinq navires qui prennent les voiles à Dieppe le
vendredi 24 avril 1626. |
Oeuvres
de Champlain, 5 : 1080-1081 |
|
470 |
idem |
idem |
|
471 |
Un navire que
l’on croit forban. La Catherine l’aperçoit le 27 avril et lui donne la chasse pendant
trois heures. Mais meilleur voilier qu’elle, elle doit changer de bord. |
Oeuvres
de Champlain, 5 : 1081 |
autres engagés de 1626 autres gens de mer de 1626 autres marchands de 1626 autres religieux de 1626
autres soldats de 1626 autres volontaires de 1626
autres émigrants de 1626
Code de couleur des navires |
marchands français | royaux |
cabotage | Canada, Louisiane, Québec | Acadie, Plaisance, Louisbourg |
construits en Nouvelle-France |
anglais | autres Européens |
Antilles et autres îles | en
traite et/ou saisies |
prises
anglaises
ou autres |
pêcheurs, Gaspé, Percé, Terre-Neuve | Baie d’Hudson et/ou au nord | corsaires, flibustiers et pirates |
combats, captures et/ou mutineries | avaries, échouages, naufrages et tempêtes | maladies et/ou décès |