1663
La création du Conseil souverain |
Structures administratives |
Augustin
de SAFFRAY de Mézy,
|
Sources : Charles Walter Simpson /
BIBLIOTHÈQUE |
Sources : |
Sources: http://www2.ville.montreal.qc.ca/ |
Filles du roi en
1663 embarquées sur L'Aigle
d'Or et arrivées au pays le 22 septembre 1663. Couvent des Soeurs
de la Providence, rue Albert 1er
à La Rochelle, congrégation qui
administrait l'ancien hospice
Saint-Joseph de la Providence d'où sont parties
les 25 premières Filles du roi en
1663, aujourd'hui l'emplacement est
occupé par le lycée |
Suite du Neptune
françois, ou atlas nouveau
des cartes marines (cota
CA-11-3-R) Biblioteca
Nacional de Portugal L'Aigle d'Or, venue à Québec à deux reprises, en 1662 et 1663. La deuxième fois il y avait à bord 35 jeunes filles, les premières Filles du roi. |
Sources : Collection de l’auteur,
mars 2008 |
Sources : http://www.bnportugal.pt/ et http://purl.pt/23070/1/index.html#/16/html |
Schéma
sur le nombre d'hommes
et de femmes célibataires en 1665 |
Sources : Service national du RÉCIT de l'univers social in http://www.recitus.qc.ca/images/main.php?g2_itemId=483 |
Un
nouveau gouverneur pour la Nouvelle-France et une rébellion à Plaisance L'historien J.-Roger Comeau écrit dans la biographie du capitaine Nicolas GARGOT de La Rochette dit Jambe de bois dans DBC (1) que tous les passagers pour Québec se sont embarqués sur le navire du roi l'Aigle d'Or. Une commission est accordée au capitaine le 28 mars 1663 pour Terre-Neuve et le Canada. Puis elle est enregistrée le 26 avril suivant à l'Amirauté de La Rochelle (2). Ensuite le 4 mai suivant il reçoit un ordre et des instructions pour le voyage de son navire et du Jardin de Hollande (3). Parmi les passagers il y a à bord le nouveau gouverneur et lieutenant général de la Nouvelle-France, Augustin de SAFFRAY de Mésy, l'évêque de Pétrée, François de LAVAL, qui revient d'un voyage en France, le secrétaire du gouverneur d'Avaugour, Louis PÉRONNE de Mazé et le commissaire envoyé par le ro i pour faire rapport sur le Canada, Louis GAUDAIS de Dupont. Le Journal des Jésuites de 1663 mentionne que ces derniers sont arrivés le 15 septembre dans une chaloupe venant de Tadoussac. Des deux navires du roi partis de La Rochelle seul le Jardin de Hollande relâche à Plaisance. L’hiver précédent les soldats de la garnison ont assassiné le gouverneur, frère du capitaine GUILLON, et l’aumônier du fort, puis ont commencé de s’entretuer. Quelques uns des coupables sont capturés par le capitaine qui les ramène à Québec. GARGOT fait alors leur procès et fait pendre un des assassins sur un râdeau au milieu de fleuve. Les deux navires du roi sont arrivés ensemble à Québec le 22 septembre. Le legs des Filles du roi, « les mères de la nation québécoise »
Les Filles du roi en 1663
se sont embarquées comme tous les autres passagers pour Québec
dans l'un des deux navires du roi venus directement sans escale dans
le fleuve Saint-Laurent, soit l'Aigle d'Or
de Brouage, et
sont arrivées à Québec le 22 septembre 1663, comme le mentionne le
Journal des Jésuites.
Dans son autobiographie écrite en 1697-1698,
Marguerite BOURGEOYS, fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame,
est selon Yves Landry, la première à avoir employer l'expression
« Filles du roi » pour désigner les filles à marier envoyées par le
roi trente ans plus tôt. L’historien Étienne-Michel Filion, qui a publié
une vie de la religieuse en 1853, a écrit sur le sens qu’elle en
donne : « elle désigne sous le nom de filles du roi de jeunes personnes
que le roi faisait élever à l'hôpital général de Paris, toutes issues de
légitimes mariages, les unes orphelines et les autres appartenant à des
familles tombées dans la détresse » (3).
La contribution des Filles du roi, surnommées avec
raison les « mères de la nation québécoise », dans l'histoire de la
Nouvelle-France a été exceptionnelle. La plupart des Québécois ont dans leur
généalogie au moins une, et parfois même plusieurs, de ces filles.
L'arrivée des Filles du roi et des soldats du régiment de
Carignan-Salières a fait passer la population de la Nouvelle-France de
3200 habitants en 1663 à 6700 en 1670. Durant la période 1663-1673 il y a
eu 835 mariages d'immigrantes dont 774 pour ces filles. Elles ont
contribué à établir l'équilibre des sexes dans la colonie. Avant l'arrivée
de ces filles à marier le nombre de femmes mariables était dérisoire et
les hommes célibataires n'avaient le choix que de repasser en France ou de
courir les bois. Les candidats au mariage étaient, selon les années entre 1640
et 1670, de six à dix-huit fois plus nombreux que les candidates nubiles.
Après cette période la proportion d'hommes mariables par rapport aux
femmes n'était plus que de deux pour un. Toutefois la fin abrupte de
l'envoi de contingent annuel de Filles du roi après 1673 a empêché au
minimum 500 hommes encore célibataires en surplus à la fin de 1679
de trouver une épouse. De plus la pression matrimoniale, sur de très
nombreuses Canadiennes à peine pubères pour épouser des hommes beaucoup
plus âgés, ne s'est pas relâché de sitôt.
Les Filles du roi ont aussi joué un rôle historique fondamental en précipitant l'émergence du français comme langue d'usage commune dans la colonie. Venant en grande majorité, à 58 pour cent, de régions francisantes c'est-à-dire où l'on parlait une variante ou l'autre du parler de l'Île-de-France, en tant que mères avec leur nombreuse descendance elles ont servi de catalyseur linguistique. Dans le temps seulement un Français sur cinq en France était francisant, les quatre autres étaient patoisants. Toutefois malgré leur remarquable fécondité il semble, d'après certains rapports administratifs que plusieurs de ces femmes, nées en ville, étaient mal préparées et n'étaient pas assez robustes, pour le travail et la vie ardue à l'époque, sur une ferme canadienne. Des chevaux prévus pour Québec restent en France Selon l'état de la dépense faites pour le radoub et l'armement des navires du roi, l'Aigle d'Or et le Jardin de Hollande, l'achat de « quatre cavalles* plaines et un cheval qui servira d'estalon pour les porter audit lieu de Québec [a coûté] la somme de BIIICLT », soit 800 livres tournois. Avec cet état de dépense on pourrait croire que ces chevaux ont été bel et bien embarqués. Il semble que non. Des documents de l'époque le prouvent. Comme l'écrivait Mgr LAVAL à COLBERT le 30 mai 1663, « pas de place pour embarquer les chevaux » (3) sur le navire prévu à cet effet, l'Aigle d'Or. De même dans un rapport au roi qu"il fait en 1663 Pierre BOUCHER mentionne les animaux domestiques apportés de France : des vaches, des boeufs pour labourer et en hiver traîner du bois sur la neige, de nombreux cochons mais peu de moutons et puis des chiens, des chats et des rats. L'historien R.-L. Séguin précise que BOUCHER « cultive la minutie » dans sa description du cheptel de la Nouvelle-France en parlant même des rats. Mais par contre aucun mot sur les chevaux! Premier
Conseil souverain
De plus en 1663 la Nouvelle-France est reprise à la
Compagnie des Cent Associés et placée sous l’autorité directe du roi.
Elle sera gouvernée et administrée par des fonctionnaires royaux.
*********
Sources : Dictionnaire biographique du Canada en ligne, Nicolas Gargot de La Rochette in http://www.biographi.ca/en/bio.php?id_nbr=295 (1); BAC en ligne : ANF, ANOM, COL C11A COL 77/fos 271-276v et 285-289 et 78/fos52-54v 113/fos3-8 in https://nouvelle-france.org/fra/Pages/archives-nouvelle-france.aspx; BAC en ligne : https://bit.ly/2TOImlZ : numéro 58 Communications de Roxanne Salinas (3); Journal de Montréal, 30 juillet 2006, page 18; Les Filles du roi au XVIIe siècle, pages 28, 64, 65, 121, 122, 123. Yves Landry (2)
|
1663
No |
Navires |
Tge |
Maître |
Proprio |
Armateur |
Provenance |
Destination |
Retour |
801 | Le Pierre, La Rochelle | 50 Tx | Jacques THOMAS, maître
|
La Rochelle |
Terre-Neuve |
naufragé,Île d'Oléron |
||
de LR ou de Flessingue |
80 Tx |
|
|
Pre GAIGNEUR |
La Rochelle |
Qc (p-ê) 30 jun, (p-ê) d 23 jul |
|
|
Le Phoenix, de Flessingue |
200 Tx |
capitaine |
|
Jehan BOSSEMAN |
idem |
Canada, pêche, Qc (p-ê) 30 jun, (p-ê) d 23 jul |
|
|
« navire de Nicolas DENYS » |
|
|
Nicolas DENYS |
|
France d |
Acadie d
oct |
|
|
Le Taureau |
300 Tx |
Élie RAYMOND,
capitaine |
Frs PERON |
Frs PERON, Jn GITTON |
La Rochelle |
Qc 24 jul, d 19 sep |
LR 20 oct |
|
« vaisseau de Normandie » |
|
|
|
|
|
Qc 30 jul, d 6 sep |
|
|
« barque anglaise » |
|
|
|
|
|
Québec 30 jul |
|
|
808 |
L'Aigle d'Or, de Brouage |
300 Tx |
Le roi |
|
La Rochelle |
Qc 22
sep, d 26 oct |
|
|
Le Jardin de
Hollande, de Brouage |
300 Tx |
idem |
|
La Rochelle |
T-N, Qc
22 sep, d 26 oct |
|
No |
Membres d’équipage et passagers |
Observations diverses |
Sources |
|||||||
801 |
Membres d’équipage : (28) BOISSEAU, Pierre (24) BOUCHERIE, Élie (25) BOUCHERIE, Jean (15) BOUTARD, Pierre (21) BRIAND, Pierre (27) CHALLUON, François (3) CHAVITEAU, André (12) DUPUY, Abraham (6) DUPUY, Pierre (19) DURAND, Jacques (34) DURAND, Jean (31) DURET, Jean (16) GENTET, Jean (10) HEURTIN, Michel (11) LANGLOIS, Pierre (18) MÉÉ, Jean (7) MOROUX, Pierre (8) NAISSON, Étienne (30) NAISSON, Pierre
|
Le 22 mars 1663 devant le notaire, chargé de victuailles pour aller à Terre-Neuve à la pêche du poisson sec, ont signé Jacques THOMAS, André CHAVITEAU et Jacques PICORIT |
||||||||
802 |
Passagers départ : (peut-être dans ce navire)
- * DESCARTES,
sieur de Mesnil, Augustin
|
Le 30 juin le vaisseau de M. GAIGNEUR arrive (peut-être ce navire ou le Phœnix) et l’ancien gouverneur de la Nouvelle-France, Pierre DUBOIS, baron d'Avaugour, repart pour la France dans ce vaisseau le 23 juillet. Il est accompagné par son lieutenant Augustin DESCARTES, sieur de Mesnil. |
DGFQ : 366-367
NNCC : 133 Cherbonnier 1663, 23/03/1663
(LR)
RJ, 47 : 304 |
|||||||
803 |
idem |
Pierre GAIGNEUR loue le navire pour 925L
par mois au capitaine hollandais Jehan BOSSEMAN, de
Flessingue plus 120L pour le capitaine. Le 30 juin le
vaisseau de M. GAIGNEUR arrive (peut-être ce navire ou l'Aigle Blanc) et l’ancien gouverneur de la
Nouvelle-France, Pierre DUBOIS, baron d'Avaugour, repart pour la France dans ce
vaisseau le 23 juillet. Le navire est commandé par le capitaine Guillaume HEURTIN. |
NNCC : 180 BMUN de L.R., Moreau 1662,
08/12 (LR); Teuleron 1663, 23/04 (LR) liasses Nicolas DENYS in DBC en ligne
RHAF, 4: 496 |
|||||||
804 |
|
Voyage annuel du navire de Nicolas DENYS pour la
pêche et la traite. |
Nicolas DENYS in DBC en ligne |
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805
|
Membres d’équipage : (25) BEAUX, Challé
(15) BEAUX, Pierre
(18) BERTRANT, Guillaume
(9) BON, Jaques
(22) CHAMBERT, Jacques
(6) CHAUBERT, Hélie
(2) CHAUMES, Jean
(12) CUSSET, Jean
(11) DAGUERRE, Jean
(4) de SAUVIEUR, ...
(3) DESPOT, Jean
(7) DUPUY, Jean
(16) GILLE dit Raudot/Raudit, Jean
(26) GUIBERT,
Pierre (23) HARRECONCHE, Isat (20) LIMOUNOS/LIMONNOS,
Pierre
(10) LIROIS, Jean
(24) LIROIS, Rabin
(19) MASSE, Jean
(13) PREVAUT, André
(8) RESSIE, Louis
(5) SAMSON,
Jacques
(21) SAUVAT, Jean
(17) TANNIBOURT,
Marc
(14) TROUSSEROS, François Passagers arrivée : (5) BANCHAUD/ BRANDCHAUD, Étienne
(11) BOYER, Charles
(3) CERISIER,
Jeanne
(4) GITTON, Jean
(13) GOSRION, Pierre
(7) LAMBERT, Pierre
(15) LEMELIN dit Tourangeau, Jean
(10) OLIER, Daniel
(6) PETIT, Jean
(12) POIRIER, Mathurin
(1) ROUER,
sr de Villeray, Louis
(9) THOMAS, Jean Passagers départ : |
Le 26 avril 1663 (gr. Savin) Jean
LEMELIN dit Tourangeau, Mre
menuisier demeurant à Québec, consent une obligation de 207L 4S
à François ROY, Mre menuisier de La Rochelle, pour la vente
et la livraison d’un Tx de vin, d’un manteau de drap, d’un certain
nombre de paires de bas, etc. Au bas de l’acte en date du 9 juin 1655 ce
dernier reconnaît avoir reçu du Sr LEMELIN
par l’intermédiaire de Jean GITTON,
marchand de La Rochelle, 14 livres et 12 onces de castor gras à 14L
la livre. Le même jour (gr. Savin) Jean LEMELIN
consent une autre obligation à Abel POTHIER, marchand de La Rochelle,
de 55L pour des souliers neufs qu’il doit emporter avec lui dans
le Thoreau. |
AG-ERNF : 149
DGFQ : 161, 636, 661, 896, 1079
Louis
ROUER in DBC en ligne
MSGCF, 24 : 157-160
NNCC : 206 Cherbonnier 1663, 24 et
26/04; 1665, 30/03 (LR)
RHAF, 4 : 496; 6 : 391-392 RJ, 47 : 304 Web Michel Robert |
|||||||
806 |
Passagers départ : |
|
RJ,
47 : 306 |
|||||||
807 |
|
idem | ||||||||
808 |
Membres d’équipage : - DELISLE,
… - LARENIEVRE
(de), … (?)
- RENAUD, Étienne, écrivain du vaisseau - un aumônier - un chirurgien - 55 hommes d’équipage dont 12 officiers mariniers, 43 matelots et soldats
Passagers arrivée : - 225 passagers pour Québec dont 35 Filles du roi, 4 charpentiers de navires (15) AGATHE,
Marie-Anne (16) ALBERT,
Marie (17) ARDION,
Marguerite (18) BARRÉ,
Catherine (17a) BEAUDET,
Laurent (20) BRUNET,
Françoise (21) CHARRIER,
Louise (22) CHEVRAINVILLE
(de), dit Lafontaine, Marie-Madeleine (23) DUFIGUIER,
Hélène (24) DUPUIS,
Catherine (20b) DURAND,
Françoise (20a) DURAND,
Jeanne (25) FAUCON, Marie (26) FIÈVRE,
Catherine (27) GARGOTTIN, Louise (4) GAUDAIS, sr de Dupont, Louis (28) GENDREAU,
Anne (29) LABBÉ, Anne (30) LAFAYE, Marie (31) LAFLEUR,
Joachine (33) LEMAITRE, Anne (34) LÉPINE,
Anne (36) MENACIER,
Louise (37) MOISAN,
Françoise (38) MOITIÉ,
Catherine (39) MOITIÉ,
Marguerite (40) PAULO,
Catherine (41) PEUVRIER, Marguerite (42) PILLAT,
Catherine (43) RAGOT, Marthe (44) REPOCHE, Jeanne (45) REPOCHE,
Marie (4) SAFFRAY (de) sr de Mésy, Augustin (46) TARGER, Marie (47) THIBAULT,
Mathurine (48) VALADE, Marie (probablement sur ce navire)
(7) * BASTARD, Antoine
(8) * COLOMBEL, Pierre
(9) * Grandmaison
(10) * JEAN, Pierre (11) * LOISEAU, Denys
(3) * PÉRONNE, sr de Mazé, Louis (12) * PERUSSEAU, Marie- Jeanne (13) * RONDEAU, Pierre (14) * ROY/LEROY, Nicolas Passagers départ : |
La nouvelle de la venue des deux vaisseaux de guerre du
roi vint à Québec le 7 septembre. Un des membres de l'équipage est Estienne RENAULT (1), écrivain du vaisseau.
Il y a à bord des navires 35 jeunes femmes soit le premier contingent de Filles du roi. Parmi les autres passagers, l’évêque Le Petrée (1) François de LAVAL) et le secrétaire du gouverneur (2) d’Avaugour, (3) Louis PÉRONNE, sieur de Mazé, arrivent en chaloupe de Tadoussac le 15. D'après J.-Roger Comeau dans DBC en plus de Mgr de LAVAL il y a à bord le nouveau gouverneur et lieutenant général de la Nouvelle-France, (4) Augustin de SAFFRAY de Mésy et le commissaire envoyé par le roi pour faire rapport sur le Canada, (5) Louis GAUDAIS de Dupont. Les deux navires du roi accostent le 22 septembre. La traversée dut être assez pénible puisque 60 des passagers moururent en mer, 75 furent laissés à Terre-Neuve et les 159 autres qui débarquent à Québec, sont dans un état lamentable. Le conseiller Louis ROUER de Villeray signale au roi dans une lettre datée du 18 juin 1664 qu'il n'y avait que 20 hommes prêts à travailler, les autres si faibles qu'ils tenaient à peine sur leurs pieds. D'ailleurs 38 des passagers furent conduits à l'hôpital et 12 y moururent. Le Conseil souverain prit la décision de retourner en France une dizaine de personnes qui ne s'était pas bien intégrés au milieu de travail décret du 23 août 1664.
Les neuf autres passagers sont des engagés, probablement embarqués sur ce navire :
Ils sont probablement repassés en France sur l'Aigle Blanc de Flessingue en 1664.
Le gouverneur par intérim(49) Jacques CAILHAUTL sieur de La Tesserie embarque pour la France sur ce vaisseau ou sur l'autre vaisseau du roi. Les vaisseaux du roi repartent le 26 octobre mais « le nord-est étant survenu ils furent arrêtés tout proche jusqu'au 28 ». |
BAC : ANF, ANOM,
COL C11A 113/fol.3-8
FDR : 126
Jugements et délibérations du
Conseil souverain : 201, 202
Nicolas GARGOT in DBC
en ligne
Les Quatre Frères Jean :
105-108 Moreau, 1664, 06/04 (LR)
RJ, 47 : 308 |
|||||||
809 |
Membres d’équipage : - BELLORE, sr de Lafontaine,
Amboise - un aumônier - un chirurgien - 31 hommes d’équipage dont 8 officiers mariniers, 24 matelots, soldats |
Des deux navires du roi partis de La Rochelle seul le Jardin de Hollande aborde à Plaisance. L’hiver précédent les soldats de la garnison ont assassiné le gouverneur, frère du capitaine GUILLON, et l’aumônier du fort, puis ont commencé de s’entretuer. Quelque uns des coupables sont capturés par le capitaine qui les ramène à Québec. GARGOT fait alors leur procès et fait pendre un des assassins sur un râdeau. |
BAC : ANF, ANOM,
COL C11A 113/fol.3-8
Les Quatre Frères Jean :
105-108 Moreau, 1664, 06/04 (LR)
Nicolas GARGOT in DBC en ligne
RJ, 47 : 308
|
* Cavalle. s. f. La femelle du cheval. Belle grande cavalle. Faire couvrir, faire saillir une cavalle. cette cavalle a esté
couverte d'un bel estalon, elle est pleine. Cette cavalle a
pouliné, a mis bas. boucler une cavalle.
Sources : Dictionnaire de l'Académie française,
1st Edition (1694) in http://www.lib.uchicago.edu/efts/ARTFL/projects/dicos/
autres engagés de 1663 autres
Filles du roi de 1663 autres
immigrants de 1663 autres
émigrants de 1663
Code
de
couleur des navires |
marchands français | royaux |
cabotage | Canada, Québec | Acadie, Plaisance, Louisbourg |
construits en Nouvelle-France |
anglais | autres Européens |
Antilles et autres îles | en
traite et/ou saisies |
prises
anglaises
ou autres |
pêcheurs, Gaspé, Percé, Terre-Neuve | Baie d’Hudson et/ou au nord | corsaires, flibustiers et pirates |
combats, captures et/ou mutineries | avaries, échouages, naufrages et tempêtes | maladies et/ou décès |